lundi 31 mars 2008

ROMANIA BLANCHE -2 (magazine)

ROMANIA BLANCHE (33 pages)
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© matthieu raffard
> consultez l'ensemble des images sur http://matthieuraffard.com/on_air/nouvelle%20page%20html/belgrade_photo/belgrade01.html

ROMANIA BLANCHE -1 (entretiens & font design)




ROMANIA BLANCHE (entretiens typographiques)

size: 400x600



> extrait de l'entretien réalisé avec Matthieu Raffard



c.a
: Est-ce que tu pourrais me décrire ta méthode?


m.r : Je prends un axe dans une ville et j’essaie de revenir à mon hôtel en utilisant au mieux la lumière. Je suis à l’écoute de tout ce qui se passe autour de moi. Quand je suis dans la rue, tout m’intéresse, les feuilles de papier,
les tracts, les voitures, les enjoliveurs.


c.a : Quand tu écoute, c’est avec un œil photographique ou alors c’est vierge de toute volonté photo?


m.r : Au début le truc intéressant c’est que tu es d’abord là avec un œil très photo, avec ta bibliothèque presque, les Depardon, les Kudelka, en essayant de retrouver quelque chose qui va pouvoir se ranger dedans. Mais l’exercice est trop long et trop fastidieux donc tu oublie ça et tu deviens à l’écoute de ce que la ville a à te dire. Quand tu passes ce stade là tout à coup la photo paraît simple. Il n’y a plus de problème de lumière ni de quoi que ce soit.



c.a : Est-ce que c’est quand tu es dans la période du référent que tu fais ce que tu vois maintenant comme de mauvaises photos, des photos copiées?


m.r : Exactement. Sauf que même dans l’autre période, certaines photos sont tellement forte en référent qu’elles te ramènent directement dans cette zone.


c.a : Ton autonomie n’est pas assez forte pour résister, à ce moment donné, à l’influence?


m.r : ça dépend des gens, par exemple chez moi c’est une histoire de contraste. En gros, les meilleures photos que j’ai faite c’est quand la lumière n’est pas terrible. Dès que la lumière est belle....


c.a : Tu commences à faire les photos des autres?


m.r : Je commence à photographier une lumière...



c.a : Est ce que le passage de la période du référent à celle de l’autonomie à un rapport avec l’écoulement du temps?


m.r : Non, je peux y être directement. Quand je travaillais avec le Miu 2 à Bucarest, il n’y avait pas de référent, je n’ai fait que des photos autonomes parce que ce n’est pas un appareil qui fait partie de ma culture. A Belgrade en fait, j’étais très amoureux et du coup, j’étais un peu déçu parce que trouvais que Belgrade, par rapport à Sarajevo, ce n’étais pas une ville qui racontait grand chose.


(...)

> consultez l'intégralité de l'entretien sur www.matthieuraffard.com

dimanche 30 mars 2008

WAD #34


Quelques illustrations pour le WAD #34
Plus d'infos sur http://www.wadmag.com/wadmag/

samedi 29 mars 2008

Pavillons

Quelques recherches pour une planche des Paysages du Vide (Esag 2006).